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Le saviez-vous?
La portée d'une VHF "fixe" de 25 Watts est très supérieure à celle du GSM.
La VHF permet de demander du secours à un bateau situé sur zone par appel sur le canal 16, ce qui est impossible avec le GSM (sauf s'il se trouve dans les parages quelqu'un dont on connaît le numéro de téléphone). Seule la VHF permet de joindre à la fois la terre et les autres embarcations qui pourront ainsi se détourner et venir secourir le navire en difficulté.
Par ailleurs, les CROSS et les sémaphores seront en mesure de localiser par radio-goniométrie un navire en difficulté s'il émet en VHF alors que le système GSM indiquera simplement dans quelle cellule se trouve le navire (en mer, ces cellules sont hélas assez grandes). En navigation hauturière, une VHF portable étanche sera très utile sur le radeau de survie que chacun espère ne jamais devoir utiliser.
La VHF permet de contacter facilement les sémaphores, les autorités portuaires, et de recevoir des bulletins météo. Elle permet en outre des communications gratuites et illimitées entre bateaux (mais pas à terre). Les navigateurs bavards y trouveront rapidement leur compte !
L'Agence Nationale de Fréquences n'assure pas de formation pour le passage du CRR. Toutefois, le manuel de préparation à l'examen du certificat restreint de radiotéléphoniste, qui répertorie toutes les connaissances nécessaires pour obtenir ce diplôme, est disponible en cliquant ici. Pour vous préparer à l'examen, vous pouvez aussi vous inscrire à un bateau école, une association, etc... 2. Où peut-on passer l'examen ?
Vous trouverez les sessions d'examen en cliquant sur Choix d'un centre d'examen. 3. Comment se passe le CRR ?
Vous disposez de 45 minutes pour répondre à vingt questions à choix multiples réparties sur trois épreuves :
Pour réussir l'examen, la moyenne est nécessaire dans chaque épreuve. Vous pouvez ainsi avoir au total dix bonnes réponses et être éliminé !
Exemples de questions 4. J’ai égaré mon CRR. Que faire ?
Pour obtenir un duplicata, il suffit d’appeler le 03 29 42 20 74. Le montant pour l'obtention du duplicata est fixé à 23 euros. 5. Peut-on passer le CRR en candidat libre ?
Oui, absolument. 6. Faut-il être majeur pour passer le CRR ?
Peuvent désormais passer le CRR en France tous les francophones ayant 16 ans révolus. 7. J'habite un DOM (Guadeloupe/Martinique/Guyane française/Réunion/Saint-Pierre et Miquelon/Mayotte). Comment faire pour passer le CRR ?
Il suffit de contacter la section CRR (03 29 42 20 74). 8. Comment puis-je avoir l'adresse du centre d'examen pour le CRR ?
Elle est mentionnée sur votre convocation.
Oui, que votre VHF soit fixe ou portable, vous devez passer cet examen.
Non, les CRR passés après juin 2005 ne donnent pas cette compétence alors que les " anciens " CRR (obtenus avant le 1er octobre 2004) permettent d'utiliser une BLU non ASN, avec des canaux pré-programmés. Pour se servir d'une BLU, il faut détenir un certificat d'opérateur (CSO ou CGO) qui dépend du type de matériel utilisé (ASN ou non) et de la zone de navigation. Veuillez contacter la direction des Affaires maritimes de votre région.
Le CRR maritime est valable sur les voies fluviales. Par contre, le CRR uniquement fluvial n'est pas valable pour le service maritime.
Les personnes ayant obtenu le CRR avant le 1er octobre 2004 n'ont pas de complément à passer. Il leur est conseillé de lire le manuel de préparation pour actualiser leurs connaissances.
Ce certificat est sous la responsabilité directe du ministère chargé de la Mer qui agrée les centres de formation, organise les épreuves et délivre les certificats.
Il convient de prendre contact avec la DRAM (Direction des Affaires Maritimes) de votre région.
Il n'y a plus d'équivalence possible, vous devrez repasser le CRR.
Non, il n’y a pas d’équivalence car les procédures et les fréquences utilisées sont différentes.
Les certificats dont il est fait état, ne permettent pas d'obtenir par équivalence le certificat d'opérateur des services d'amateur. En effet, ils ne sont pas conformes à la réglementation fixant les conditions d'obtention des certificats d'opérateur des services d'amateur (Arrêté du 21 septembre 2000 publié au Journal officiel du 11 octobre 2000, Article 4, annexe 2) et notamment à la liste des certificats permettant une dispense de l'épreuve de réception auditive des signaux du code Morse (une des trois épreuves en vigueur). En application de cet arrêté, seuls certains certificats militaires techniques et certificats civils délivrés par l'administration des télécommunications sur la base de l'arrêté 4052 du 28/12/76 permettent une telle conversion. Néanmoins, si vous souhaitez devenir radioamateur, vous avez toujours la possibilité de passer l'examen, puis de solliciter un indicatif.
Il intègre désormais l'apprentissage de compétences liées au maniement de la VHF ASN (appel sélectif numérique) ainsi que des connaissances générales sur les techniques du SMDSM.
Non mais comme le programme a été complètement révisé.
Les restrictions relatives à la nationalité ont été supprimées (auparavant, il fallait être citoyen de l'Union européenne). Ainsi peuvent désormais passer le CRR en France tous les francophones ayant 16 ans révolus.
Il faut savoir que le CRR maritime est valable sur les voies fluviales. L'inverse n'est pas vrai : étant en possession du CRR fluvial, il faut passer le "CRR maritime" pour être autorisé à utiliser une VHF en mer.
Je dois avoir mon CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphoniste) et je dois faire une demande de modification de licence.
Les contrôles concernent uniquement les navires astreints (tous les navires de commerce : charge, pêche, passagers), ainsi que les navires de plaisance de plus de 24 mètres.
Non car les émetteurs-récepteurs nord américains suivent un plan de fréquence différent du plan international. Vous auriez des difficultés à communiquer avec les VHF européennes et vous risqueriez également de brouiller des réseaux terrestres.
Pour voir un fac-simile de licence, cliquez ici.
C'est le pavillon du bateau qui détermine l'autorité compétente : en l'occurrence, vous devez vous adresser à l'Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications.
Vous devrez faire une nouvelle demande de licence sur le formulaire téléchargeable demande ou modification de licence.
En tant qu'utilisateur du navire et de la station à bord vous pouvez faire vous-même la demande dès lors que le propriétaire vous y autorise. Vous joindrez son autorisation écrite à votre formulaire de demande de licence.
La licence est automatiquement envoyée en fin d'année par tacite reconduction. Il convient de signaler toutes les modifications intervenues (changement d'adresse ou de matériel) afin de la remettre à jour mais aussi d'informer l'ANFR en cas de changement de propriétaire ou de résiliation (Cf. Coupon sécurité).
Un seul nom doit figurer sur la licence, en général c'est celui du propriétaire mais cela peut être l'un des copropriétaires ou un utilisateur mandaté par le propriétaire majoritaire. Au préalable, il conviendra de remplir le formulaire de demande de licence accompagné des pièces justificatives demandées.
Oui, la licence est obligatoire comme pour tout type d’émetteur. Une VHF portative est liée à un navire et ne peut être utilisée sur un autre navire. La licence associée ne donne pas un droit d’utilisation à terre : on commet une infraction en le faisant.
Une seule licence est nécessaire par navire, elle détaille tous les matériels radioélectriques installés à bord.
C’est la page du carnet de francisation (voir page 13, 14 ou 21 de celui-ci) qui certifie l’immatriculation du navire, laquelle est délivrée par les Affaires maritimes. Une photocopie de cette page est à fournir pour toute demande de licence.
Un navire peut avoir vocation à circuler sur toutes les mers et océans : pour cela, ses installations radioélectriques et les documents administratifs qui s’y rapportent doivent être conformes au droit international.
Le Règlement des radiocommunications (RR) de l’Union internationale des télécommunications (UIT) dont la France est membre stipule dans son article 18.1 : « Aucune station d’émission ne peut être établie ou exploitée par un particulier, ou par une entreprise quelconque, sans une licence délivrée sous une forme appropriée et en conformité avec les dispositions du présent règlement par le gouvernement ou au nom du gouvernement du pays dont relève la station en question ». Cet article est traduit en droit français par l’article L 41-1 du code des postes et des communications électroniques.
La licence mentionne de façon précise l’état signalétique de la station, y compris son nom, son indicatif d’appel et les caractéristiques générales de l’installation (art 18.6 du RR).
La licence attribue l’indicatif d’appel suivant une codification imposée par l’UIT (art 19 du RR). L’indicatif est unique pour un navire et tous les équipements embarqués sur celui-ci ont le même indicatif. Il en est de même pour le MMSI attribué pour Inmarsat, l’ASN et les balises COSPAS-SARSAT. L’indicatif d’appel et le MMSI sont toujours liés au navire, même en cas de changement de propriétaire.
Ces dispositions permettent en cas d’appel de détresse ou d’assistance, d’organiser les secours en fonction du type de navire et de prendre contact avec les autorités du port d’attache pour savoir si le navire identifié est bien en mer. Il est donc strictement interdit d’utiliser un émetteur radioélectrique (VHF, BLU…) ou une balise sur un autre navire que celui de la licence correspondante.
Cela signifie Maritime Mobile Service Identity. C'est un ensemble de neuf chiffres qui identifie d'une manière unique un navire. Il est obligatoire pour tout navire participant au SMDSM car il est utilisé pour coder les balises de détresse, les appareils équipés d'Appel Sélectif Numérique et les terminaux satellites Inmarsat-B, C ou M. C'est l'ANFR qui délivre les MMSI des navires français.
Le Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer est un système coordonné au niveau international, opérationnel depuis 1999, qui organise les radiocommunications relatives à la sécurité et au sauvetage. Le SMDSM fixe les équipements obligatoires des navires astreints en fonction des zones de navigation ainsi que les obligations des états côtiers. Ce système est aujourd'hui obligatoire pour la quasi totalité des navires professionnels français.
Quelle que soit la zone de navigation des navires, le SMDSM doit leur permettre d’assurer les fonctions suivantes :
Les techniques mises en œuvre par le SMDSM sont les suivantes :
Les eaux du globe sont divisées en quatre zones correspondant à la couverture radioélectrique des différents sous-systèmes du SMDSM :
Les équipements SMDSM ne peuvent être utilisés que par des personnes titulaires de certificats d'opérateur spécifiques :
L'Appel Sélectif Numérique est une technique reposant sur l'utilisation de codes numériques permettant d'automatiser tous les appels radio (DSC : Digital Selective Call).
Actuellement le canal 16 et le canal 70 sont principalement réservés aux appels de détresse et sont veillés en permanence par les CROSS. Le canal 70 devait se substituer au canal 16 en 2005. Cette date n'est plus valable en raison du retard pris par de nombreux pays dans leur transition vers le SMDSM. À l'heure actuelle, aucune date n'est fixée.
Une VHF/ASN peut fonctionner comme une VHF traditionnelle, en phonie, sur les 55 canaux prévus à cet effet (y compris le canal 16).
Les VHF avec ASN représentent une double avancée par rapport aux VHF classiques :
Cependant pour bénéficier pleinement du SMDSM, il est impératif que votre VHF/ASN ait été programmée avec le MMSI qui vous a été attribué par l'ANFR. Dans le cas contraire, le bouton poussoir de détresse (ainsi que les différents menus ASN) sont inopérants. De plus, si vous avez un GPS à bord, l'ANFR vous incite fortement à l'interfacer avec votre VHF/ASN car, si vous émettez un appel de détresse, les services de secours en mer auront automatiquement, non seulement l'identité de votre navire (son MMSI), mais aussi la position précise de la détresse.
Vous devez demander un essai auprès d'un CROSS en l'appelant sur la voie 16 et en suivant la procédure qu'il vous indiquera.
La balise doit être de type bi-fréquence (121,5 et 406,028 MHz) avec un marquage CE ! ou encore mieux un marquage MED (symbole barre de gouvernail). Les balises maritimes contrairement aux balises terrestres doivent pouvoir être codées avec un MMSI. Le MMSI permet aux services de secours d'identifier de façon précise le navire et toutes les coordonnées utiles enregistrées dans la base ANFR mise à disposition des secours.
Ces balises sont munies de deux fréquences d’émission (406.025MHz et 121.5MHz), il apparaît donc une ligne pour chaque fréquence.
Il n'y a pas d'examen requis pour le détenteur d'une balise. Par contre un certificat est nécessaire pour l'utilisation d'un terminal Inmarsat ; le CRR suffit.
Si l'équipement présente les mêmes caractéristiques techniques et réalise les mêmes performances qu'un matériel certifié conforme en France ou dans un pays de l’Union européenne, vous pourrez faire une demande de licence auprès du centre de gestion de l'Agence Nationale des Fréquences.
Tout appareil radioélectrique commercialisé en France et dans les autres pays de l'Union européenne doit faire l'objet d'un marquage spécifique garantissant qu'il satisfait aux exigences prévues par les directives européennes applicables: marquage « roue de gouvernail » pour les navires soumis au SMDSM en vertu de la réglementation internationale (directive « MED ») et marquage « CE » pour les autres navires (directive « R&TTE »).
Affectation des voies VHF dans le service mobile maritime
Ce sont des zones géographiques définies par l’Organisation maritime internationale (OMI) qui imposent aux navires astreints un type d’équipements permettant une couverture radio vers la terre quelle que soit la distance.
Il faut vérifier lors de votre achat que le matériel possède une déclaration de conformité " CE " avec un marquage " CE ! " ou mieux encore une homologation " MED " matérialisée par un marquage en forme de barre à roue. Le matériel " MED " est obligatoire pour les navires soumis aux exigences de la convention SOLAS (navires de plaisance de plus de 24 m, navires à passagers, navires à grande vitesse…).
Les plaisanciers ayant un navire de moins de 24 mètres et naviguant à plus de 6 miles d'un abri doivent être équipés d'un équipement permettant de recevoir les bulletins météo (par exemple un récepteur de radio avec BLU peut suffire). Il est néanmoins conseillé de s'équiper d'un moyen radioélectrique adapté à la zone de navigation qui permettra de se signaler en cas de détresse (VHF, BLU, Inmarsat …).
Il y a des concordances mais elles ne sont pas systématiques. Voici un lien qui vous permettra de visualiser les voies VHF aux États-Unis.
Contrairement au GSM qui n'offre qu'une couverture limitée, la radio VHF marine reste votre meilleure alliée pour garantir votre sécurité en mer. La preuve en cinq points :
Elle couvre une aire maritime importante, jusqu'à 30-50 milles ou plus de la côte, en fonction de la hauteur des antennes et de la puissance d'émission.
Elle est partie prenante d'un réseau de radiocommunications dédié à la sécurité en mer, veillant en permanence les fréquences internationales de détresse et de sécurité et diffusant les informations nautiques vitales (météo, avis urgents aux navigateurs).
Elle permet un accès direct et immédiat aux secours et à des relais efficaces, les CROSS, sémaphores de la marine nationale, stations de pilotage et de remorquage, éventuellement stations côtières de télécommunications.
Elle garantit la possibilité de recevoir une assistance rapide des navires sur zone.
Elle est synonyme de contact facile entre les équipes de secours et la personne secourue.
Les modalités de passage n'étant pas encore fixées, vous pouvez vous inscrire en cliquant ici pour être informé de la mise en place du nouvel examen. Vous noterez que le CRR maritime donne le droit de naviguer sur les voies fluviales.
Le code ATIS ne peut être programmé que sur les bateaux fluviaux (immatriculation fluviale). En France c'est l'ANFR qui affecte ce code en fonction de l'indicatif d'appel attribué. Le dispositif ATIS génère automatiquement un signal permettant d'identifier le bateau. Ce signal est transmis à la fin de chaque émission lors du relâchement du commutateur d'émission. Comme pour le MMSI, il est conseillé de faire programmer ce code par un installateur reconnu afin d'éviter toute erreur et de bloquer l'équipement. Le code ATIS est indissociable du bateau auquel il a été attribué.
Le programme du CRR fluvial est simplifié par rapport au CRR maritime qui intègre toutes les fonctions du SMDSM et qui permet de pratiquer à la fois en mer et sur les voies fluviales.
Si toutefois vos interrogations demeurent sans réponse, vous pouvez contacter le département Licences et Certificats par téléphone, aux numéros suivants (Licences : 03 29 42 20 68 ; CRR : 03 29 42 20 74) ou bien adresser un courriel à crr@anfr.fr.